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Le kimono constitue l'élément essentiel de la garde robe. Les kimonos enveloppés dans des papiers de soie sont rangés dans un petit local. Dans ce local se trouvent des étageres sur lesquelles des boîtes en laque rouge sont empilées le long du mur jusqu'au plafond, formant 2 remparts entre lesquels on peut à peine passer. A chaque extrémité du local, il y a des bouches d'aération avec des lattes très fines. Sur chaque boîte des idéogrammes indiquent à qui appartient le kimono.
Les Geishas redoutent les incendies en raison de la valeur de certains kimonos. Ainsi, les kimonos les plus précieux sont stockés dans un coffre, à la banque. Tous les kimonos sont de la même longueur, quelle que soit la femme qui les porte. Aussi doit-on replier le tissu sous l'obi - excepté pour les très grandes femmes -. Il est rare qu'une geisha prete les kimonos de sa collection personnelle. Citons au passage le célebre créateur de kimonos de l'époque : Arashino. Le plus cher des kimonos coutait largement plus que le revenu annuel d'un paysan.
Sous le kimono, la geisha porte une combinaison :
" Ro " (en gaze de soie légere, pour l'été), " Hitoe " (non doublée pour l'automne).
Quand une geisha danse sur scene ou marche dans la rue, il lui arrive de soulever légerement le bas de son kimono de la main gauche afin de se mouvoir plus facilement. Sa combinaison apparaît, dans la partie comprise entre sa cheville et le dessous de ses genoux. Ainsi, le motif et le tissu de la combinaison doivent-ils rappeler ceux du kimono. Le col de la combinaison dépasse, comme le col de chemise d'un homme qui porte un costume. Chaque jour, un col de soie est cousu sur la combinaison, le lendemain ce col est décousu puis lavé.



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